Autrefois symbole par excellence de la consommation de masse, le code-barres a aujourd'hui atteint ses limites, poussé vers la sortie par l'évolution des usages et le désir de transparence des consommateurs.
Celui qui va lui succéder est de plus en plus présent un peu partout dans notre quotidien, jusqu'à s'afficher durant les JT de TF1 ou de France 2 lors de la diffusion de certains reportages ou rubriques. Qui ? Ou plutôt quoi ? Le désormais célèbre QR code, remplaçant tout désigné du vieillissant code-barres, voué à progressivement disparaître.
Le code-barres a fait son temps
Le code-barres, scanné pour la première fois en caisse le 26 juin 1974 à l'occasion de la vente d'une gomme à mâcher aux États-Unis, est aujourd'hui apposé sur plus de 1 milliard de références dans le monde. Vous y êtes tellement habitué que lorsque l'on évoque sa retraite future, vous n'avez peut-être même pas envie d'y croire. Et pourtant !
S'il ne souffre pas d'un délit de faciès et qu'il semble indéboulonnable, le code-barres est juste… vieillissant. Créé pour aider à la bonne circulation des biens de consommation et utilisant un langage commun à l'échelle internationale, les informations qu'il livre sont néanmoins très limitées. Scanner ce code à 13 chiffres ne sert qu'à obtenir le numéro d'identification de son produit, qui ne peut d'ailleurs être lu que par un lecteur spécial, ainsi que son prix.
À l'heure où les consommateurs sont de plus en plus gourmands en informations sur les produits qu'ils achètent, le temps du code-barres est révolu. Et celui du QR code, largement popularisé auprès du grand public avec la pandémie et grâce au monde de la restauration, est quant à lui arrivé !
L'avènement du QR code est proche
Progressivement, il pique la place du code-barres. Le QR code, une fois scanné, ne se limite pas à vous indiquer le prix et le nom du produit en question. Il fourmille d'informations et n'a pas vraiment de limites sur la quantité de ces dernières : prix, nom, fabricant, provenance, composition, empreinte carbone, etc.
Un QR code peut même, en magasin, rediriger le client qui le scanne vers une vidéo montrant, admettons, le processus de fabrication d'un produit. Il pourrait aussi directement alerter le consommateur, dans le cas par exemple où un produit fait partie d'un lot destiné à être retiré de la vente pour telle ou telle raison. Le QR code est d'ailleurs obligatoire aujourd'hui pour les plus grandes marques.
Plusieurs enseignes s'y mettent, doucement mais sûrement. L'enseigne Grand Frais, forte de ses 280 magasins, a déjà remplacé le code-barres par le QR code dans son rayon fromage. Au cours des prochaines semaines, elle devrait l'étendre à d'autres rayons. Du côté d'IKEA, le QR code se limite aujourd'hui à la vente de produits abîmés (une chaise avec des marques, ou bien le modèle d'exposition d'un canapé), mais là aussi, le ciel est la limite.