Maxence, 6 ans, est atteint d'agénésie, une maladie qui entraîne l'absence de formation d'un organe durant l'embryogénèse. Dans le cas du jeune garçon, cela se traduit par une main droite très peu formée. Mais il disposera, à partir de cette semaine, d'une prothèse de main imprimée en 3D, fournie par l'association américaine e-NABLE, qui propose ce type d'appareil à de nombreux enfants à travers le monde. Mais c'est une première en France.
L'impression 3D d'une prothèse est une technique peu coûteuse - entre 50 et 200 euros selon le modèle et la taille de la main à « imprimer » - mais la technologie associée n'est pas particulièrement accessible au public qui n'est pas familier avec elle. C'est là qu'e-NABLE entre en jeu, en offrant gratuitement une prothèse à destination d'un enfant.
L'une des particularité du projet, c'est qu'il permet à l'enfant de dessiner lui-même sa prothèse, ce qu'a pu faire le jeune Maxence, qui a choisi les couleurs de sa nouvelle main et y a ajouté un grand « M », pour « Super Max », comme on peut le découvrir dans le reportage réalisé par le journal de France 2.
Depuis 2013, e-NABLE a délivré environ 2 000 membres imprimés en 3D dans 37 pays. L'initiative va se poursuivre, et le jeune Maxence ne devrait pas rester longtemps le seul Français à en bénéficier.