Attention à votre productivité : le jeu en ligne Human or Not?, qui vous met au défi de différencier des IA et des humains, risque de vous la voler.
Cependant, pour le moment, l'IA a encore une grande marge de progression.
Un test de Turing ludique
Récemment, l'intelligence artificielle révolutionne spécialement le secteur de la création artistique et oblige les internautes à redoubler de vigilance concernant les images légitimes ou non présentes désormais partout sur Internet. Mais n'oublions pas l'un des domaines dans lequel les IA ont commencé : les chatbots.
Sur le site Human or Not?, la société AI21 Labs propose sous la forme d'un « jeu » gratuit de reprendre le concept du test de Turing. Au travers de parties de deux minutes, le joueur ou la joueuse doit échanger à l'écrit avec un partenaire aléatoire et deviner si ce dernier est une IA ou un autre humain.
Pour réussir à tromper son « adversaire », il est logiquement conseillé de parler en anglais et de se faire passer pour une intelligence artificielle en évoquant ou en évitant certains sujets. À la fin du temps imparti, il suffit alors de choisir entre humain et bot IA et… c'est tout. Pas de classement ni d'indication de si notre adversaire humain a été trompé.
Trop bot pour être vrai
Le niveau « d'humanité » de l'IA maison proposée par AI21 Labs n'est pour le moment pas incroyable. Celle-ci utilise un mix
de différents LLM (Large Language Models), y compris son propre modèle Jurassic-2, mais aussi GPT-4, Claude et Cohere.
Malgré quelques parties où nous avons eu quelques doutes, il est globalement encore très facile de repérer avec qui ont lieu nos échanges. Les créateurs précisent que ce jeu fait « partie d'un projet de recherche scientifique plus vaste
» et qu'il les aidera à « mieux comprendre ce que les modèles d'IA peuvent faire en 2023 ».
De plus, pour que l'intérêt ludique de Human or Not? soit réel, il faut que les joueurs humains tentent de se faire réellement passer pour des IA. Cependant, quand ce n'est pas le cas, cela peut donner lieu à des moments hilarants, et c'est déjà pas mal.
Sources : BFM, Evening Standard
