Un peu plus tôt cette année la société Leap avait dévoilé un petit boitier en pré-commande pour 70 dollars aux États-Unis. Connecté en USB sur Mac ou Windows, ce dernier propose des interactions gestuelles en 3D. Sur son site officiel, la société, fondée par David Holz, détenteur d'un doctorat en mathématiques et anciennement chercheur à la NASA, expliquait : « avec Leap, n'importe quel type d'application, quel que soit son secteur, peut être repensée ».
Après avoir lancé un appel auprès de la communauté de développement, Leap explique : « au cours de la première semaine nous recevions 1,55 candidature par minute et à la fin du septième jour Leap Motion avait plus de 15 000 demandes ». Celles-ci proviendraient de 143 pays, les États-Unis représentant tout de même 42% des développeurs ayant choisi de participer au projet. « Leap a également attiré l'attention de plus de 1 500 chercheurs et étudiants dans différents instituts et universités autour du monde », ajoute Misty Matonis, chargé de coordonner la communauté.
Au 23 juillet la société comptabilisait 23 000 candidatures. Les jeux représenteraient 14% de l'ensemble des applications proposées au développement contre 12% pour les logiciels de musique et de vidéo, 11% pour le domaine des arts et du design, 8% pour les utilitaires de sciences médicales, 6% pour la robotique, le web et les médias communautaires et 4% pour les applications éducatives.
En mai, Leap Motion expliquait que son boitier était 200 fois plus précis que n'importe quel autre capteur pour les interfaces naturelles. « Le Leap peut distinguer chacun de vos doigts et suivre vos mouvements jusqu'à un centième de millimètre », est-il précisé. La société disposerait par ailleurs de partenaires pour embarquer sa technologie au sein de tablettes, de consoles de jeux ou d'ordinateurs portables.