Représentant les deux tiers du chiffre d'affaires, les souscriptions ont tiré leur épingle du jeu en affichant une progression des recettes de 6% sur un an. Cette croissance a été tirée par l'Asie, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Australie, où les revenus ont décollé de 15%, contre 4% pour l'Amérique et 5% pour l'Europe. Concernant la vente de logiciels, cette activité s'est contractée de 5%, lésée par un marché américain en recul de 6% et un marché européen en baisse de 6%. Le p-dg de Sage, Guy Berruyer, a souligné « la bonne croissance » de l'Angleterre et de l'Allemagne, qui a contrebalancé « la faiblesse de l'environnement économique de la France et de l'Espagne ».
Sage, prudent sur le marché français pour 2013
Dans l'hexagone, les recettes 2012 sont restées stables sur un an, à 324 millions d'euros, soit un million de moins qu'en 2011. En France, « l'activité a été soutenue par la croissance des activités de souscription, notamment grâce aux solutions Sage 100 et Sage ERP X3, tandis que les activités liées à la vente de logiciels s'est contractée », explique le groupe. « Cette situation reflète la volonté de Sage France d'augmenter la part d'activité liée au service », ajoute encore la société.
Le p-dg a par ailleurs expliqué que le chiffre d'affaires sur le marché des petites et moyennes entreprises en France avait progressé, « en particulier grâce au développement du modèle de la souscription. Ce mode tarifaire correspond bien à l'évolution de la demande des utilisateurs qui souhaitent mensualiser leurs coûts et adapter le montant payé à l'utilisation de leur solution ».
Pour l'année à venir, Sage rappelle que l'environnement macro-économique demeure incertain et indique qu'il restera attentif sur le marché européen, et tout particulièrement en France.