Nouveau venu sur le marché de la téléphonie, La Poste Mobile se présente pour mémoire comme un opérateur mobile virtuel (MVNO), conçu comme une coentreprise entre le groupe La Poste (51%) et l'opérateur SFR (49%), dont il empruntera le réseau.
Le gros de l'offre voix s'articule autour de forfaits bloqués et de forfaits traditionnels, dits « SMS & Web ». Les formules standard proposent par exemple d'accéder à 1h de communication par mois pour 17 euros, ou 2h pour 22 euros avec, en supplément, l'envoi illimité de SMS en France. L'accès à Internet est alors proposé sous forme d'option à 9 euros par mois. Qualifié d'illimité, il prévoit comme souvent que les débits proposés puissent être bridés au delà de 500 Mo consommés dans le mois.
Les forfaits SMS & Web reprennent l'accès à Internet et l'envoi illimité de SMS. Côté voix, la Poste propose 2h pour 26 euros, 4h pour 33 euros et 6h pour 39 euros. Les forfaits bloqués débutent quant à eux à 19 euros par mois, pour une heure de voix avec SMS illimités, ou 23 euros par mois pour profiter en sus de l'accès à Internet.
A ces forfaits, La Poste Mobile associe des terminaux subventionnés, proposés à partir d'un euro dans le cadre d'une formule souscrite avec engagement.
Pour se différencier de ses concurrents sur cette question délicate de l'engagement de durée, La Poste Mobile prend en outre le parti de proposer une version sans engagement, et donc sans terminal, de ses principaux forfaits, dont le prix se voit alors réduit de quelques euros. L'opérateur promet par ailleurs le report, sans limite de date, des minutes non consommées, à hauteur du temps de forfait, ainsi que la possibilité de changer de forfait ou d'option sans se voir automatiquement réengagé.
Fort de son réseau de près de 10 000 agences, La Poste Mobile cherchera logiquement à jouer la carte de la proximité même si pour l'instant, les commandes sont à passer sur Internet, via le site dédié. Le nouveau venu tablerait sur un parc conséquent de 1,5 à 2 millions d'abonnés d'ici quatre ans.