Free va-t-il racheter l'opérateur britannique O2 ? C'est le scénario qu'imagine le Sunday Times, selon qui la Commission européenne s'apprête à mettre son veto au rapprochement entre O2 et Three, ouvrant la porte à Free. En janvier déjà, Xavier Niel avait approché le régulateur des télécoms du Royaume-Uni (Ofcom), auprès duquel il avait exprimé son « intérêt préliminaire » pour effectuer son entrée sur le marché britannique.
Tout aussi discrètement, le fondateur de Free rencontrait en mars Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la Concurrence, afin cette fois d'évoquer plus précisément l'avancée du dossier O2-Three, et probablement de mieux cerner les enjeux de son arrivée sur ce marché. Selon le Sunday Times, le français voudrait mettre la main sur la totalité de l'opérateur O2, ce qui le ferait passer à une toute autre échelle.
O2 concentre en effet 23 millions de clients, soit le double de Free Mobile. Filiale de l'espagnol Telefonica, l'opérateur britannique pourrait enfin concrétiser les rêves d'expansion internationale de Xavier Niel. Celui-ci s'était heurté en 2014 au rachat de T-Mobile US (propriété de Deutsche Telekom). En octobre 2015, le dirigeant avait jeté son dévolu sur Telecom Italia, en entrant au capital à hauteur de 11,2 %, à côté de Vincent Bolloré.
Depuis 2014, Xavier Niel essaie de faire grossir Free à l'international.
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