Le télétexte du futur abandonne sa typographie vintage, ses logos ASCII et son (absence de ?) ergonomie au profit d'une expérience plus « Web », faite de contenus enrichis et contextuels, de liens hypertextes et d'outils participatifs. Une interface moderne permet par exemple d'obtenir la recette d'une émission de cuisine en cours de diffusion, de répondre à un sondage ou de voter en direct, ou encore de partager un contenu sur Facebook ou Twitter.
Ce nouveau standard repose pour ce faire sur d'autres standards existants : le HTML5, le CSS et le Javascript, auxquels s'ajoute une prise en charge d'un signal de télévision à large diffusion (broadcast). Tout comme son prédécesseur, il emprunterait d'ailleurs les canaux de distribution traditionnels de la télévision, tels que la TNT (DVB-T) ou le satellite (DVB-S).
Certains services, en particulier tous ceux en voie montante, requièrent néanmoins une connexion à Internet.
Il n'en faut pas plus pour convaincre les fabricants de téléviseurs, à commencer par LG dont l'équipement sert pour la démonstration, qui y voient une incitation pour le consommateur à connecter son téléviseur connecté, ce qui serait plus rare qu'on ne le croit, avec toutes les sources de revenus qui en découlent : commission sur les ventes de vidéos à la demande, sur les ventes d'applications, etc.