Le responsable précise : « La transition entre la SD et la HD a pris 20 ans environ, si l'on fait démarrer l'histoire à partir de la ratification des premiers standards relatifs à cette technologie ». Pour l'Ultra HD, il ajoute : « nous anticipons une croissance très faible de l'équipement des foyers en écrans de ce type sur les 7 prochaines années. La courbe globale de progression sera d'ailleurs similaire à celle constatée avec les écrans TV à haute définition. C'est pourquoi nous estimons qu'en 2025, seulement 50% des livraisons d'écrans seront Ultra HD ».
Outre l'équipement des foyers en écrans TV Ultra HD, les fournisseurs tiers manquent encore à lappel. Aussi, les Box proposées par les FAI ne prennent actuellement pas en compte la technologie. De même, certaines briques dans la chaîne de distribution et de diffusion manquent encore.
Pour ce dernier pan du schéma de diffusion, certaines chaînes annoncent déjà regarder de près la technologie. Gary Davey, vice-président de Sky Deutschland rappelle que la moitié de ses spectateurs paient pour consulter des contenus vidéos. « Il s'agit principalement de matchs de football en direct et de documentaires. Dans la même optique, les contenus Ultra HD ajoutent donc de la valeur ajoutée et agrandit notre offre », explique-t-il.
Tous s'accordent donc pour convenir que les chaînes payantes serviront de tremplin permettant aux contenus Ultra HD et incidemment aux équipements d'être adoptés plus largement par le public. Certains événements planétaires majeurs comme les jeux Olympiques ou une Coupe du Monde (non pas celle organisée au Brésil en 2014) pourraient alors devenir des moments clés pour le marché de l'Ultra HD.
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