Blackpills

Blackpills n'a pas dit son dernier mot. Le service français, qui proposait depuis 2017 des contenus courts, revient avec des accords de distribution auprès de différents opérateurs.

En revanche, un retour de l'application mobile, retirée depuis avril 2019, n'est pas au menu.

Changement et expansion pour Blackpills

Alors que le service américain Quibi vient d'abandonner la partie, voici aujourd'hui venir le retour d'une autre plateforme dédiée aux contenus courts : Blackpills. Il faut dire que le service français s'est montré assez discret depuis son changement de stratégie en 2019, qui a consisté à abandonner son application Android/iOS dans les pays où son contenu est proposé ailleurs.

C'est le cas en France, puisque depuis fin 2018, c'est Orange, via le bouquet Pickle TV, qui propose les séries produites par Blackpills. Mais d'ici la fin de l'année, l'opérateur ne sera plus le seul, puisque Molotov et les autres opérateurs français que sont Free, SFR et Bouygues Telecom, proposeront ce contenu.

Un service qui n'oublie pas l'international

« Nous avons désormais des accords avec 25 opérateurs dans 20 pays, soit un public éligible de 300 millions de clients » indique Patrick Holzman (ex-Allociné), fondateur de la société avec Daniel Marhely (ex-Deezer), financée par Xavier Niel. Il indique également que feu l'application mobile a atteint 4 millions d'utilisateurs en 18 mois dans le monde, et que 6,5 millions d'euros de revenus ont été dégagés en 2020.

La survie de ces derniers mois de Blackpills est notamment due à son studio interne qui a produit de nombreuses séries courtes pour elle ou d'autres services, comme Netflix (dont Bonding).

Et si vous vous demandez ce qui vaut le coup d'être vu du côté de Blackpills, plateforme principalement à destination des adolescents, nous vous recommandons surtout des séries d'animation clairement plus pensées pour les (jeunes) adultes, comme Peepoodo and the Super Fuck Friends, Vermin ou encore Crisis Jung. Ces deux dernières sont d'ailleurs actuellement encore proposées par Netflix.

Source : Les Échos