L'argent obtenu grâce à ces placements publicitaires sera ensuite redistribué entre les ayants droit et Google. La firme détaille d'ailleurs sa stratégie en précisant que ce type d'accord permet au service de monétiser plus facilement son audience. Il s'agit également d'un signal clair en direction des maisons de disques qui n'acceptent pas encore de voir leurs œuvres diffusées sur YouTube.
Pour ce faire, Google insiste sur l'utilité de son outil baptisé Content ID qui permet non seulement d'identifier mais éventuellement de filtrer des vidéos protégées par le droit d'auteur. Il précise qu'à ce jour : « Content ID est utilisé par plus de 3 000 partenaires parmi lesquels on retrouve les plus grandes Majors du disque, des labels de musique, des diffuseurs de programmes TV ou encore des studios de cinéma ».
YouTube s'appuie également sur les compétences acquises depuis le rachat de RightsFlow. Cet éditeur admis dans le giron de Google en décembre 2011 permet aux artistes de déposer des licences pour leurs contenus et de monétiser ces derniers. RightsFlow gère également le reversement des droits d'auteurs aux artistes.