© Xpeng Motors
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Alors que Tesla avait accusé l'un de ses anciens ingénieurs, Cao Guanghi, parti chez l’un de ses concurrents chinois de détournement d’informations confidentielles, le procès n’aura pas lieu suite à un accord entre les deux parties.

Et si les détails n'ont pas été révélés publiquement, Cao Guanghi devra mettre la main à la poche pour indemniser son ancien employeur.

Un bref passage chez Xpeng

Après avoir quitté Tesla, Cao Guanghi est allé brièvement travailler chez Xpeng, un autre constructeur automobile. Mais lors de son départ de Tesla, Guanghi a également copié des informations confidentielles, du code source, en les sauvegardant sur son Cloud personnel.

Ces fichiers concernaient le système de pilote automatique du constructeur californien. Ce dernier avait entamé une action en justice auprès de la cour de justice californienne, accusant Cao Guanghi de détournement de secrets commerciaux et de rupture de contrat ainsi que de violation du devoir de loyauté.

Il assure ne pas avoir donné ce code source à son nouvel employeur ni à qui que ce soit d’autre et a présenté ses excuses à Tesla en assurant que cette sauvegarde a été réalisée malencontreusement. Xpeng a indiqué être satisfait que Guanghi et Tesla soient parvenus à trouver un terrain d’entente.

Un accord symbolique ?

Cao Guanghi et Tesla ont fini par trouver un accord à l'amiable leur permettant d’éviter la procédure judiciaire qui aurait mené à un procès. Aucune somme n’a été révélée, mais les documents judiciaires font part d’un accord qui permet de « résoudre toutes les réclamations formulées dans cette action ».

Cet accord intervient alors que Tesla n'a trouvé aucune preuve que le système de pilotage automatique de Xpeng ait un quelconque rapport avec le sien, au terme de deux ans d’enquête.

Le reste demeure confidentiel, mais un dédommagement est également requis de la part de Cao Guanghi, a priori symbolique. Les déclarations de ce dernier assurant n’avoir pas délivré les fichiers sauvegardés à son employeur suivant lèvent le doute sur Xpeng, qui tente de pénétrer le marché automobile chinois avec ses propres véhicules électriques.

Source : SCMP