Difficile de passer à côté de la célèbre marque, surtout depuis son rachat par Samsung en 2016. Après les très bons écouteurs Galaxy Buds, AKG repart dans le domaine des casques audio supra-aural avec le tout nouveau Y500.
Face à de farouches concurrents comme Bose, le nouveau-venu a-t-il de quoi se démarquer ? Nous l'avons pris en main pendant plusieurs jours : la réponse est oui. Mais suivez le guide pour en savoir plus.
Prix et spécifications techniques
Bien que racheté par Samsung, l'entité AKG continue de produire du matériel en son nom propre. Le Y500 est donc le dernier-né de la marque.Commercialisé à 149€ sur le site officiel de Samsung, on le trouve néanmoins à quelques euros de moins sur Amazon, ce qui confirme son placement milieu de gamme pour le grand public.
Pour cette somme, le AKG Y500 propose un équipement relativement conséquent. Les écouteurs de 40 mm jouent ainsi sur une bande de fréquence plus large que la plupart des concurrents, à savoir entre 16 Hz et 22 kHz. De quoi lui assurer un bon son ? Réponse plus bas dans le test.
Du côté de la connectique, le Bluetooth est bien entendu de la partie. Pas de Bluetooth 5.0 au programme, mais du 4.2. Le multipoints est toutefois présent, ce qui reste relativement rare dans cette fourchette de prix. Les utilisateurs les plus pointilleux regretteront probablement l'absence des codecs AptX et AptX HD. Notez qu'une connexion filaire est aussi possible.
Casque sans fil oblige, le AKG Y500 embarque une batterie de 900 mAh donnée pour 33h d'autonomie. Un beau score compte tenu du prix du casque. L'appareil est toutefois moins endurant que le Skullcandy Crusher Wireless avec ses 40h au compteur. La batterie n'est pas amovible, comme c'est le cas dans 99% des casques Bluetooth du marché, même en plus haut de gamme.
Design : modernité, confort mais mauvaise tenue...
Logé dans sa boite au couvercle transparent, le AKG Y500 donne dès les premières secondes une excellente image de lui.Composé en majorité de plastique, le casque supra-aural adopte néanmoins une surface en aluminium sur les oreillettes. Quatre couleurs sont disponibles : noire, bleu, vert ou rose. C'est ce dernier coloris que nous avons eu entre les mains. Une sacoche de transport en tissu gris est aussi incluse dans la boite.
Cette dernière n'est pas du luxe, car nous avons vite constaté qu'un plastique était fendu au niveau de l'arceau. Rien de grave, mais ça laisse planer le doute sur la durabilité réelle du Y500.
Faisons fi de ce détail pour continuer notre investigation du casque audio AKG. Celui-ci offre des oreillettes pivotantes pouvant se replier afin de faciliter le transport.
Les coussinets à mémoire de forme sont relativement épais, mais très confortables à porter. Ce n'est pas un mince exploit, les casques supra-oraux n'est pas forcément les plus confortables du marché. La mousse à mémoire de forme épouse parfaitement l'oreille, laissant au final passer peu de sons extérieurs.
Certes, l'isolation passive n'est pas au même niveau que sur le Sony WH-1000XM3 pour ne citer que lui, mais le AKG Y500 se débrouille plutôt bien.
Du côté des contrôles, le constructeur opte pour des boutons physiques. L'oreillette gauche se pare ainsi d'un accès au volume et à la gestion de la lecture. La prise casque 3.5 mm se place juste dessous.
L'oreillette droite arbore quant à elle le bouton d'alimentation qui sert aussi à l'appairage Bluetooth. Un second interrupteur permet d'activer la fonction Ambiant Aware. Nous y reviendrons plus avant dans le test. Pour la charge, AKG privilégie du micro-USB. Un choix étrange en 2019 où l'USB-C est devenu une connectique standard. En dehors de ce petit couac, les contrôles physiques sont efficaces. Les boutons sont faciles à atteindre et à utiliser au quotidien.
Au final, le design du casque est très convaincant, avec toutefois un défaut inhérent à sa forme supra-aurale : il tient assez mal sur la tête. Des mouvements brusques ou une trop forte inclinaison du crâne ont tendance à le faire bouger des oreilles. Il ne tombera probablement pas, mais évitez de l'utiliser pour aller courir.
Joli et confortable, le casque supra-aural AKG Y500 n'a finalement pas grand-chose à se voir reprocher au niveau du design. Espérons que le son soit aussi attrayant !
Qualité sonore : AKG toujours au top
On pouvait s'en douter, le son produit par le AKG Y500 est d'excellente facture. Ce fût un vrai plaisir d'écouter des heures durant nos morceaux préférés avec ce casque audio Bluetooth. En même temps, il faut dire que le constructeur a une certaine expérience dans le domaine.Le son nous a ainsi paru très bien équilibré. Même poussé à fond, il ne se distord pas. D'ailleurs, pas besoin de le pousser à fond pour en profiter, loin de là. Malgré le design supra-aural, les oreillettes fermées à mémoire de forme isolent plutôt bien des interférences extérieures.
Les amateurs de techno/rap pourront ainsi savourer les basses généreuses mais pas couvrantes. Les voix restent en effet bien reproduites, conservant une place tout à fait convenable sur les morceaux vocaux. Et les aigus dans tout ça ? Eux non plus ne sont pas négligés. S'ils peuvent monter haut, ils ne crissent pas comme c'est parfois le cas chez les concurrents (ou sur les Galaxy Buds pour ne citer qu'eux).
C'est donc une belle réussite pour le AKG Y500 qui vous en donnera pour votre argent !
Comme tout casque sans fil, le dernier-né de chez AKG fait aussi office de kit mains-libres. Le microphone à réduction de bruit assure des conversations relativement confortables, même si nos interlocuteurs ont perçu quelques bruits de fond lors d'un appel en environnement bruyant. Rien de dramatique, le confort reste de mise.
Nous reprocherons plutôt au Y500 sa mauvaise gestion des mouvements. Doté de divers capteurs, ce dernier permet en théorie de couper le son automatiquement lorsqu'on le retire des oreilles. Sauf qu'en pratique, ça fonctionne plutôt mal. Une fois sur deux, la musique continue de jouer... Contentez-vous du classique bouton de pause, ça marchera bien mieux. Notez qu'il est impossible de désactiver la détection des mouvements, aucune application pour smartphone n'étant prévue pour ce casque.
Mode Ambiant Aware
La gestion des sons ambiants est un sujet à la mode. Il n'est pas rare que les constructeurs de casques audio intègrent des options pour concentrer son attention sur les bruits extérieurs.AKG propose donc sa propre version nommée Ambiant Aware - qui n'a rien à voir avec Jean-Claude Van Damme. D'un appui sur le bouton de l'oreillette droite, le casque Bluetooth Y500 va diminuer le son et activer une légère capture des bruits extérieurs afin que vous puissiez par exemple entendre une voiture qui passe à proximité sans pour autant zapper votre morceau préféré. La précision n'est toutefois pas suffisante pour suivre une conversation.
Le système fonctionne bien, mais il faut dire que la conception supra-aurale de l'ensemble aide pas mal à capter les sons externes quand ils sont forts.
Le plus gros souci dans le mode Ambiant Aware est son activation qui produit un son plutôt désagréable, ainsi qu'un claquement électrique du plus mauvais effet... Gageons que vous n'activerez pas trop souvent ce mode, ce comportement ne devrait donc pas trop nuire à votre expérience.
Autonomie : un très bon élève
Sur le papier, AKG annonce une autonomie de 33h assurée par la batterie de 900 mAh. Un bon score qui se révèle exact dans les faits.Le casque Bluetooth AKG Y500 se place ainsi parmi les bons élèves dans sa gamme de prix. Il n'est pas aussi endurant que le Crusher Wireless, mais s'en tire suffisamment bien pour assurer de longues journées d'écoute. Que demander de plus ?
Notez qu'en usage filaire, la batterie n'est pas mise à contribution. Pratique en cas de “panne”.
AKG Y500 : le verdict de Clubic
Elégant, confortable, endurant : le tout dernier casque audio supra-aural de chez AKG a de quoi séduire un large public.La qualité sonore est au rendez-vous, les oreilles apprécient immédiatement le son très bien équilibré propre au constructeur. Et comme il est possible d'en profiter durant de très longues heures, on ne peut qu'approuver !
Malgré tout, le AKG Y500 écope de quelques défauts. S'ils ne sont pas rédhibitoires, on regrettera qu'ils n'aient pas été gommés lors de la conception.
L'ensemble ne gâche toutefois pas le plaisir d'utilisation de ce très bon casque supra-aural. Il s'impose sans problème comme l'un des meilleurs de sa catégorie à moins de 150€.