En août dernier, Toyota a dû fermer durant quelques heures pas moins de 14 usines situées au Japon. Victime d'une cyberattaque ? Non, simplement un problème interne qui aurait pu lui coûter cher !
En effet, durant quelques heures, l'entreprise a bien cru avoir affaire à une véritable attaque de pirates après l'effondrement de l'un de ses serveurs. Néanmoins, il s'est avéré que ce n'était pas le cas. La véritable raison de cet incident est assez étonnante et a tout de même engendré la fermeture de plusieurs usines.
Toyota ferme 14 usines situées au Japon
Lorsque les serveurs d'une grosse entreprise s'effondrent, c'est toujours un moment de panique pour les dirigeants, et c'est malheureusement ce qui est arrivé à Toyota. De ce fait, la société a cru avoir affaire à une attaque de pirates, chose malheureusement de plus en plus fréquente. Sauf que la réalité était tout autre. En effet, comme l'indique Toyota, elle a rencontré un problème lié à l'espace de stockage de ses disques durs à la suite d'une procédure de maintenance effectuée la veille, à la date du 29 août. Pour expliquer simplement : il n'y avait plus assez de place.
Le constructeur automobile a donc annoncé l'arrêt de ses 14 usines situées au Japon, déclarant mercredi 30 août dans un communiqué que « les données accumulées dans la base de données ont été supprimées et organisées, et une erreur s’est produite en raison de l’espace disque insuffisant, provoquant l’arrêt du système ».
Plus de peur que de mal pour Toyota, mais cela montre un véritable problème
Comme on dit, plus de peur que de mal pour Toyota. Effectivement, après quelques heures de panique, l'entreprise a su rétablir les systèmes en transférant les données vers un serveur avec une plus grande capacité, pour ensuite pouvoir ouvrir de nouveau les 14 usines fermées un peu plus tôt.
Si la production des véhicules a pu reprendre au Japon (production qui représente ici le tiers de la production mondiale du constructeur), cela montre qu'il y a tout de même un véritable problème qui pourrait malheureusement se reproduire. Ainsi, Toyota a déclaré qu'elle allait à l'avenir examiner les futures procédures de maintenance pour pouvoir renforcer les efforts afin d'éviter qu'un tel problème ne se représente.
Bien que le constructeur automobile soit connu et pris pour exemple pour livrer des véhicules en petites quantités aux clients, ce qui lui permet alors d'avoir une meilleure efficacité, ce n'est malheureusement pas la première fois qu'il fait face à un problème de cette ampleur. En février 2022, l'entreprise avait dû, une fois de plus, fermer ses 14 mêmes usines situées au Japon. Toutefois, ici, il ne s'agissait non pas d'un problème lié à leurs serveurs, mais d'un problème beaucoup plus grave : l'un des serveurs avait été infecté par un virus qui indiquait un message de menace. À l'époque, le constructeur avait décidé de ne pas divulguer ce dernier, et l'on ne peut que le comprendre. Néanmoins, espérons qu'il soit un peu plus prudent à l'avenir, pour éviter de potentielles attaques ou des fuites comme celle qui a eu lieu en mai dernier.
Source : The Guardian