Renault Group pourrait créer cette année deux pôles spécialisés.
Le premier serait consacré à la production de véhicules électriques en France, et le second, à la production (à l'étranger) de moteurs et de boîtes de vitesses thermiques et hybrides.
Vers une entité Véhicules Électriques et Software chez Renault ?
Voilà quelques années déjà que le groupe Renault est présent sur le segment de la voiture électrique, avec sa très populaire ZOE, mais aussi avec de nouveaux modèles électriques (dont l'incontournable Megane E-Tech) et divers véhicules hybrides. Rappelons que le groupe souhaite faire de Renault une marque 100 % électrique pour les véhicules particuliers en Europe à l'horizon 2030.
C'est dans cette optique que le groupe étudie la création d'une entité consacrée aux véhicules électriques en France. Le constructeur a d'ailleurs fait le choix d'ancrer la production des principaux composants de la chaîne de valeur de la mobilité électrique en France.
« Le périmètre de l’étude comprend les activités et technologies électriques et software sur l’ensemble de la chaîne de valeur : ingénierie (une partie du Technocentre, Renault Software Lab, Lardy et d’autres sites à l’étude en Île-de-France), industrie (ElectriCity, Cléon) ainsi que les fonctions support liées à ces activités », explique le constructeur français.
Au total, cette future entité spécialisée dans la voiture électrique chez Renault pourrait réunir pas moins de 10 000 employés d'ici l'année prochaine.
Une seconde entité consacrée aux véhicules thermiques et hybrides
Évidemment, en parallèle, Renault créerait également un nouveau pôle dans le but cette fois de rassembler ses activités et ses technologies de moteurs et transmissions thermiques et hybrides en dehors de la France (à savoir en Espagne, au Portugal, en Turquie, en Roumanie, au Brésil, au Chili et en Argentine).
Bien que présent sur le segment « tout électrique », Renault Groupe estime que les véhicules thermiques, hybrides et hybrides rechargeables bénéficient encore de perspectives et de débouchés de long terme importants en Europe mais aussi sur les marchés internationaux.
Renault indique que « les consultations avec les instances représentatives du personnel sur ces études sont menées avec l’ensemble des fonctions concernées au niveau du groupe et dans les pays impliqués, et le développement de ces réflexions stratégiques se poursuivra dans le dialogue social ». Le groupe donnera davantage de détails lors de son Capital Market Day qui aura lieu en automne.
Source : Capital