© Boykov / Shutterstock
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Les autorités de contrôle américaines font un pas de plus en direction des taxis volants.

La Federal Aviation Administration (FAA) vient ainsi de publier les conditions de navigabilité pour ces futurs moyens de transport.

Deux compagnies déjà sur le coup

Plusieurs acteurs sont déjà intéressés outre-Atlantique. Le régulateur a publié des conditions de navigabilité destinées à l'entreprise Archer Aviation, soutenue par United Airlines et Stellantis NV. Cette dernière avait annoncé avoir effectué le tout premier « vol complet de transition » de son aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical (« electric vertical takeoff and landing », ou eVTOL) le 29 novembre dernier.

Mais si Archer veut faire certifier son appareil dès 2024 et produire l'année suivante 250 taxis aériens à batterie électrique, elle n'est pas la seule société à être intéressée par le secteur. La société Joby, soutenue par Delta Airlines, a pour ambition d'opérer à partir de 2025 des connexions en taxis volants au départ et à l'arrivée des aéroports de Los Angeles et de New York. Autant dire qu'une régulation devenait urgente !

Le taxi volant, un mix entre l'hélicoptère et l'avion pour la FAA

La FAA a par ailleurs expliqué l'importance de créer de nouvelles règles pour dépasser celles qui existent pour les avions et les hélicoptères. En effet, elle « n'avait pas prévu la nécessité de former les pilotes à l'utilisation d'un appareil élévateur qui décolle en mode hélicoptère, passe en mode avion pour voler, puis revient en mode hélicoptère pour atterrir ».

D'autres problèmes sont aussi induits par l'apparition de ce nouveau type d'appareil. Les taxis volants font moins de bruit que les réacteurs des avions et les hélices des hélicoptères, ce qui fait que « les oiseaux auront moins d'indices sur l'existence du véhicule, en raison des environnements d'approche calmes ». Les exigences sur les collisions avec les oiseaux vont ainsi être accrues.

En Europe aussi, les eVTOL pourraient rapidement commencer à sillonner nos cieux. En début d'année, Patrick Ky, le directeur exécutif de l'EASA, l'Agence européenne de la sécurité aérienne, avait évoqué une possible ouverture des lignes commerciales à l'horizon 2025.

Source : Reuters