Au Japon, le gouvernement espère voir des véhicules volants dans le ciel au-dessus des villes d’ici trois ans et soutient les entreprises qui vont dans ce sens.
De nombreuses entreprises travaillent sur des VTOL, à décollage et atterrissage vertical, et en particulier sur les déclinaisons électriques de ces appareils nommées eVTOL.
Plusieurs acteurs travaillent sur l’eVTOL
Si une société japonaise, SkyDrive, en est déjà au stade des tests avec son véhicule eVTOL pouvant accueillir deux passagers, d’autres sociétés travaillent sur ce moyen de locomotion sorti de l’imagination des auteurs de science-fiction il y a plusieurs décennies déjà.
Certaines sociétés sont déjà connues pour avoir des activités dans l’aéronautique telles que Boeing, Airbus ou AeroMobil. D’autres intervenants sont également entrés dans le jeu, comme Uber. Pour beaucoup, il s’agit de développer un taxi volant pilotable par un professionnel et pouvant transporter un certain nombre de personnes tel un transport collectif.
SkyDrive en avance sur la concurrence
La société japonaise SkyDrive a quant à elle développé un véhicule compact pouvant stationner sur deux places de voitures. La start-up, installée à Tokyo, a recruté des ingénieurs aéronautiques et des spécialistes du monde de l’avion, des drones ainsi que de l’automobile. Elle travaille en partenariat avec Toyota City depuis 2019, ce qui lui permet de profiter de ses installations d’essai implantées sur plus de 10 000 m2. La société a également réussi une levée de fonds de 1,8 milliard de yens, soit plus de 14 millions d’euros.
SkyDrive a déclaré : « Dans les pays développés, les voitures volantes devraient être utilisées comme moyen de transport pour réduire les embouteillages et réagir en cas de catastrophe, tandis que dans les pays en développement, elles sont susceptibles d'être utilisées comme moyen de transport qui nécessite beaucoup moins d'infrastructures. »
Leur prototype, baptisé SD-XX, est doté de quatre double-hélices prenant place à chaque coin de l’appareil. Il est alimenté par une batterie et le projet devrait permettre d’obtenir un appareil dont la vitesse serait de 60 km/h avec une autonomie de 20 à 30 km. Les premiers essais ont eu lieu en 2018 avec un pilotage à distance puis avec un pilote à bord fin 2019. L’entreprise espère vendre une centaine d’exemplaires d’ici à 2028.
Source : ZDNet