Netflix a dévoilé de nouvelles images de son biopic sur Bernard Tapie, avec Laurent Lafitte dans le rôle principal. La ressemblance est frappante.
Il s'agit d'un projet de longue date, initialement annoncé par le service de streaming en 2021. La première image était diffusée en avril 2022, pour annoncer que la série était en cours de tournage.
Une mini-série de 7 épisodes
« Tapie est une mini-série qui retrace le destin romanesque d’un personnage hors du commun. Tout au long des sept épisodes, Laurent Lafitte se glissera dans la peau de Bernard Tapie, à travers ses réussites et ses échecs », a expliqué Netflix dans un communiqué.
La plateforme vient de diffuser cinq nouveaux visuels de sa production, dont l'une où l'on retrouve l'homme d'affaires dans le vestiaire de l'Olympique de Marseille en 1993, année emblématique du titre de Ligue de Champions du club alors présidé par Bernard Tapie. Netflix en a profité pour annoncer la date de sortie de sa mini-série, fixée au 13 septembre prochain, une date qui n'est probablement pas due au hasard.
Tristan Séguéla et Olivier Demangel sont à l'origine du projet, avec le producteur Bruno Nahon. La femme de Bernard Tapie, Dominique Tapie, est interprétée par Joséphine Japy. Fabrice Luchini fait également partie du casting.
La série fait déjà polémique
Ce projet, annoncé alors qu'il était encore vivant, n'était pas du goût de Bernard Tapie. « Le faire sans me demander mon accord de principe, ce n’est pas très bien. Il y a des choses qu’on ne fait pas. Qu’il y ait des documentaires, c’est autre chose, mais emprunter mon nom, c’est un peu lourd », avait-il déclaré.
Dans un texte présentant l'œuvre sur Instagram, Tapie est notamment dépeint comme « arnaqueur », suscitant de vives réactions chez ses proches. « "Tapie l’arnaqueur". Sachant qu’il avait verbalisé avant sa mort qu’il était contre cette série… Comme quoi l’irrespect n’a pas de limite », s'est insurgée sa fille, Sophie Tapie.
Interrogé par BFMTV, le scénariste Olivier Demangel assure que la série sera « un biopic sur l'homme, plus libre qu'un biopic des faits, avec une part de subjectivité très forte. C'est notre regard sur sa trajectoire. Dès que l'idée est venue, je l'en ai informé parce que je trouvais ça bien de le faire. Mais on n'a pas cherché à avoir son aval ou son avis ».
Il y a de fortes chances pour que cette polémique, et a fortiori la visibilité pour la mini-série qu'elle engendre, fassent les affaires de Netflix.
