La firme de Redmond tient pour commencer à se démarquer de la concurrence en jouant la carte de la transparence.
Une procédure de validation documentée
Les étapes du processus de validation sont ainsi précisément documentées et accessibles à tous. Les développeurs y sont d'ailleurs confrontés avant même de démarrer la conception de leur application, lorsque Visual Studio 11 leur propose avant toute chose de leur réserver un nom, afin qu'il ne soit pas pris d'ici leur publication.
Une estimation de la durée de chacune de ces étapes est même donnée à titre indicatif, ce qui porte la durée totale de la procédure à un peu moins de 6 jours.
Pour ce faire, l'essentiel des métadonnées (nom de l'application, langues, etc.) est automatiquement extrait de l'application via Visual Studio 11, et l'essentiel de la validation est automatisé : le « Windows App Certification Kit » analyse l'application et s'assure qu'elle fonctionne, sans intervention humaine. Cet outil est d'ailleurs accessible aux développeurs avant la soumission, ce qui leur garantit la réussite de ces tests. Une équipe de testeurs entre malgré tout en action à la fin de la procédure pour s'assurer que l'application ne viole aucune règle du Windows Store.
Versions d'essai et achats in-app
Contrairement aux plateformes concurrentes, le Windows Store et le kit de développement d'applications Metro prennent entièrement en charge la mise en place de versions d'essai, alors qu'il faut deux applications distinctes sur l'App Store d'Apple par exemple.
Les développeurs peuvent facilement limiter les fonctionnalités de leur application et/ou sa durée d'utilisation, avant de recourir à un achat depuis l'application. Les utilisateurs ne perdent donc aucune donnée ou aucune progression en passant d'une version gratuite à une version payante distincte.
Notons enfin que les applications Metro du Windows Store devraient pouvoir fonctionner avec n'importe quel prestataire de service, que ce soit pour l'authentification, la publicité ou même le paiement in-app, selon le billet détaillant le fonctionnement de Windows on ARM.
Quoi qu'il en soit, en jouant la carte de la souplesse et de la transparence, Microsoft devrait séduire un grand nombre de développeurs, qui ne craindront pas de voir leur application interdite du jour au lendemain ou de devoir la concevoir à tâtons. Or c'est avant tout la richesse du parc applicatif qui fait celle d'un système d'exploitation, et la firme de Redmond a une importante carte à jouer face à la concurrence.