Actuellement, rares sont les produits utilisant le Windows RT de Microsoft, la première version du système d'exploitation à tourner sous processeur ARM. Nous pouvons citer la VivoTab RT d'Asus, la Dell XPS 10, certains Lenovo Yoga 11, le Samsung Ativ Tab et bien entendu la Surface de Microsoft. Le succès de cet OS est donc particulièrement limité, ne serait-ce qu'au point de vue du nombre de partenaires.
Fort de ce constat, Microsoft aurait finalement consenti une diminution du prix de la licence demandé aux OEM. L'objectif : permettre aux constructeurs d'abaisser le prix de vente (comme l'a fait Dell sur son XPS 10), afin d'une part de vendre davantage d'unités, mais également d'attirer d'autres constructeurs. Et ce n'est pas forcément gagné d'avance, puisque si Toshiba resterait ainsi à l'écoute, HP n'aurait actuellement aucun produit Windows RT dans les tuyaux.
À l'heure où différents constructeurs commencent à annoncer leurs tablettes Windows RT 7 ou 8 pouces (voir les annonces d'Acer ou d'Asus au Computex), Microsoft tente donc de donner un second souffle à son système d'exploitation mobile. L'enjeu est grand pour l'éditeur : il est en effet difficilement envisageable pour Microsoft de se passer d'un OS fonctionnant sous ARM, dont les processeurs sont de plus en plus présents à travers le monde. Succès obligatoire donc, quitte à sacrifier un peu les prix.