En augmentant grandement le nombre de contrôle, le gouvernement espère apaiser les associations et mairies.
Le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, Cédric O, a vécu un début de semaine au rythme de la 5G. Il a d'abord assisté à un test grandeur nature 5G à Paris, ce lundi 12 octobre, avant de se déplacer dans les locaux de l'ANFR, pour une présentation du dispositif de contrôle des ondes. Entre temps, le gouvernement a annoncé renforcer les contrôles sur les smartphones ainsi que les antennes, pour offrir aux Français la transparence qu'ils attendent autour de la technologie.
Smartphones et antennes : les contrôles vont exploser en 2021
Le gouvernement a annoncé, lundi, avoir mandaté l'Agence nationale des fréquences (ANFR), afin qu'elle puisse doubler le nombre de contrôles des DAS (débit d'absorption spécifique), pour lesquels elle est compétente. Pour mener à bien sa mission, l'institution fera l'acquisition de smartphones issus du commerce. Après avoir contrôlé 70 mobiles différents en 2019, elle en contrôlera 140 en 2021. Dès cette année, l'ANFR pourra ainsi contrôler plus de 80% des modèles les plus plébiscités par les consommateurs français.
Autre domaine de compétence de l'ANFR, le contrôle de la puissance d'émission des antennes 5G sera également renforcé, toujours à la demande du gouvernement. Après avoir procédé à 3 066 contrôles en 2019 (avec une moyenne 150 fois inférieure aux limites réglementaires), l'ANFR procédera à 6 500 contrôles cette année, puis 10 000 en 2021, pour répondre à la demande des mairies et associations. Pour comparer l'avant/après 5G, 350 mesures seront effectuées avant la fin de l'année, et 4 500 en 2021, que ce soit dans la bande de fréquence 3,5 Ghz, ou les bandes 2G, 3G et 4G existantes.
Sur la Place de la Bourse à Paris, le contrôle d'une antenne 5G effectué lundi en fin de journée a permis de mesurer le niveau d'exposition aux champs électromagnétiques radiofréquences à 0,4 V/m, soit bien en-deçà de la limite réglementaire, fixée à 61 V/m.
Source : Gouvernement