Tagoo se présente comme un classique moteur de recherche, avec la possibilité de rentrer le nom d'artiste, d'album ou de morceau de son choix, dans une interface en russe ou en anglais. Les résultats sont proposés sous forme de liste avec, à chaque fois, un lien permettant d'écouter directement le morceau concerné. Ils s'accompagnent, à chaque fois, d'un accès direct au fichier concerné, que l'internaute pourra donc télécharger d'un simple clic. Les options de recherche avancées permettent quant à elles de limiter sa recherche à un critère donné (artiste, album, etc.) ainsi que de sélectionner une qualité d'encodage et une durée minimum. On pourra donc restreindre sa requête à des fichiers offrant un échantillonnage supérieur à 128 Kbps et durant au moins trois minutes.
Bien que la finalité de Tagoo, qui se finance par la publicité, ne fasse aucun doute, les éditeurs du site se dédouanent de toute responsabilité en cas de violation du droit d'auteur. Tout comme le fait un site comme The Pirate Bay, ils rappellent à plusieurs reprises qu'aucun fichier n'est hébergé directement sur leurs serveurs, et ajoutent en guise de conseil que l'internaute ne doit pas conserver un fichier téléchargé s'il ne détient pas déjà l'original. Selon ses responsables, Tagoo ne saurait voir sa responsabilité engagée aux yeux de la loi puisqu'il joue le rôle d'un simple moteur de recherche. S'il est vrai qu'un moteur tel que Google permet lui aussi de localiser des MP3 sur le Web, cette fonction est la vocation première de Tagoo, que les ayant droits ne manqueront pas de considérer comme un facteur d'incitation au piratage.