La plupart des brevets en question sont le fruit de grandes sociétés, dont les intérêts envers Linux sont évidents. Il s'agit de , HP, , Intel, , Oracle, , etc. Par contre les deux tiers des brevets restants seraient détenus par des entreprises comme Microsoft, qui en possède exactement 27, entreprises susceptibles d'entammer des poursuites.
Cette situation est dommageable à deux niveaux, au moins. Premièrement aucun vendeur de solution Linux ne protège ses clients contre un quelconque risque de violation de brevets, les rendant directement responsables si une société décidait de faire valoir ses droits en justice. Autre point ennuyeux, les auteurs de distributions Linux n'ont jamais tenté de négocier à l'amiable l'utilisation de licences auprès des détenteurs des droits de tel ou tel brevet. On comprend mieux la récente décision de la municipalité de Munich de suspendre son déploiement d'un parc Linux à la vue des problèmes juridiques que cela pourrait causé. De quoi certainement relancer le débat sur l'utilité des brevets logiciel !