L'heure est aux premiers constats pour le produit phare d'Apple. Une étude, publiée lundi, et dirigée par la société d'étude spécialisée dans les nouvelles technologies, Rubicon consulting, révèle les principaux usages des utilisateurs de l'iPhone aux États-Unis. Près de la moitié d'entre eux a moins de 30 ans, 15% sont étudiants, et, pour la plupart, la facture mensuelle à été majorée de 24%. Au total, les sondés ont un revenu 40% supérieur à la moyenne américaine et sont en général à l'aise avec les nouvelles technologies.
D'autre part, bien que près de 80% des 460 personnes interrogées soient plutôt satisfaites de leur achat, près de 40% se disent plutôt déçus par la vitesse de connexion sans fil et par la longévité de la batterie. De même, 40% d'entre eux constatent des difficultés d'affichage sur certaines pages Web. En revanche, le taux de satisfaction dépasse les 50% d'opinions très positives en ce qui concerne l'interface tactile et la musique. Près de la moitié ont ajouté de nouvelles applications.
À propos des usages quotidiens, une tendance lourde se dégage: pour plus de 70% des sondés, l'envoi de courriers électroniques constitue la principale utilisation quotidienne de l'iPhone. Viennent ensuite les SMS et la navigation pour 65% d'entre eux, tandis que 60% l'utilise principalement pour écouter de la musique. Ce chiffre chute à 10% lorsqu'il s'agit d'acheter sur iTunes ou lire des livres électroniques.
Autres enseignements de l'étude, on apprend qu'un tiers des utilisateurs interrogés possèdent un deuxième mobile. Mais aussi, que 28% d'entre eux n'emportent plus que leur iPhone et non leur ordinateur portable. Plus anecdotique, un utilisateur sur dix explique avoir des douleurs dans les mains de par l'utilisation de l'iPhone. Au final, AT&T s'en sort bien : l'opérateur aurait augmenté ses revenus de près de 2 milliards de dollars par an.
Rappelons qu'en France l'iPhone est vendu 399 euros en version 8 Go, contre 399 dollars aux États-Unis, terrain de l'étude. Suite à la décision de la commission d'Albis datant de fin février, une taxe pourrait d'ailleurs faire passer ce prix, déjà élevé, à 407 euros. A moins que ce surplus de 8 euros ne soit pas directement payé par l'acheteur, mais par le fabricant ou le distributeur. Alors, succès américain ou révolution mondiale ?