Un nouveau classement qui affiche du coup un chiffre d'affaires en forte baisse, passant de 4,2 milliards d'euros en 2006 à 3,7 milliards d'euros en 2007, et comptant désormais un seul éditeur passant la barre du milliard d'euros d'activité.
«L' heure de la consolidation a sonné. Le Truffle 100 est malheureusement condamné à être réduit comme peau de chagrin, année après année, si nous ne sommes pas capables de favoriser l'émergence de leaders internationaux, commente Bernard-Louis Roques, General Partner, Truffle Capital, qui appelle à une politique industrielle pour les éditeurs de logiciels, comparable à ce qui peut exister dans la culture ou le cinéma.
« Cette nouvelle édition du Truffle 100 [..] montre bien combien les PME sont des acteurs-clés de ce secteur. Nous veillerons à ce qu'elles trouvent sur notre territoire un ancrage fort qui leur permettra de libérer tout leur potentiel de croissance. » promet pour sa part Eric Besson, Secrétaire d'Etat à la Prospective, à l'Évaluation et au Développement de l'économie numérique
Reste à connaître les modalités d'une politique « industrielle » qui pourrait être évoquée dès la fin du mois de Mai, lors des assises du Numérique organisée par ce même Eric Besson.