Les yeux plus gros que le ventre ? Un plan de 150 milliards de dollars sur 10 ans pour le développement des technologies propres a été proposé, mercredi 14 mai 2008, par le candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine Barack Obama, rival d'Hillary Clinton.
L'idée, censée impliquer la création de millions d'emplois, a été révélée au cours d'un discours d'Obama, destiné à des votants inquiets de la désertification industrielle touchant l'Etat du Michigan, rapporte le New york Times. Cette intervention n'est pas passée inaperçue dans la Silicon Valley, zone prioritairement concernée par le développement des technologies dites « propres ».
Le candidat démocrate souhaiterait ainsi créer un « fonds d'investissement dédié au déploiement des technologies propres », qui permettrait d'aider les compagnies financières à s'impliquer dans les énergies alternatives. Or, en règle générale, le gouvernement des Etats-Unis n'agit pas directement comme un investisseur de capital-risque, un rôle qui demande une sélection précise des entreprises dans lesquelles investir. Il peut, en revanche, jouer un rôle important dans la recherche de projets potentiels dont ceux issus de l'UC-Berkeley ou de la Stanford University.
S'agit-il pour Barack Obama d'un buzz de campagne ou d'un engagement sincère ?