Le cash back, concept déjà exploité en France par des sociétés comme eBuyClub ou Cashstore, consiste pour une société à jouer le rôle d'un apporteur d'affaires pour un marchand en ligne, qui accorde à cet intermédiaire un pourcentage sur les ventes réalisées par son entremise. Celui-ci, à son tour, rétrocède une partie des montants perçus à l'internaute, qui réalise ainsi une petite économie sur ses achats. La réduction n'est pas immédiate : les gains collectés par l'internaute s'amoncellent sur son compte Live Search Cashback, et peuvent lui être reversés dès qu'un total de cinq dollars est atteint.
A l'annonceur, on fait miroiter le fait que l'internaute sera plus facilement enclin à se tourner vers sa boutique s'il sait qu'il profitera d'une légère économie sur le prix de ses articles. A la différence de la publicité, qui lui est facturée au clic ou à l'affichage, il ne paie ici que lorsqu'un achat est effectué, ce qui lui garantir en théorie un retour sur investissement plus intéressant. De quoi fédérer de nouveaux internautes sur Live Search, qui marque clairement le pas par rapport à Yahoo et Google ?
Alors que Google dispose d'un outil de comparaison de prix, Froogle, les deux premiers moteurs de recherche du marché n'ont jamais entrepris de développer ce type d'activité, peut-être parce qu'ils préfèrent que cybermarchands et comparateurs prennent position dans l'esprit des internautes à grand renfort de liens sponsorisés qui, eux, rapportent de l'argent à chaque clic...