Android pourrait prendre du retard

Paul-Emile Graff
Publié le 24 juin 2008 à 14h22
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À l'origine, Google avait annoncé la sortie du premier appareil Android au cours du second semestre 2008. Finalement, le premier « Google Phone » ne devrait pas débarquer avant la fin de l'année, voir, en début d'année prochaine ! Quelles sont les embûches qui entravent le chemin du géant de la recherche ? Tout d'abord, les programmeurs tiers précisent qu'il n'est pas évident de développer des logiciels lorsque la plateforme n'est pas finalisée. En effet, en fonction des modifications apportées par Google, les développeurs sont constamment obligés d'adapter le code de leurs logiciels.

Second point, comparé à Apple qui est seul à maitriser sa chaine de production, Google est obligé de composer avec de nombreux fournisseurs (que se soit pour la partie logicielle ou matérielle). Enfin, pour simplifier les choses, les opérateurs de téléphonie souhaitent également mettre la main à la pâte en personnalisant Android selon leurs aspirations ! Par exemple, Sprint a préféré développer ses propres services, au lieu d'utiliser ceux que Google propose en standard. Seul problème, ces différentes retouches prennent plus de temps que prévu.

Fin des problèmes ? Visiblement non. China Mobile et l'un de ses partenaires (constructeur de mobiles) auraient déclaré qu'ils
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rencontraient des problèmes pour localiser les programmes contenant des caractères romans. Les ennuis ne s'arrêtent pas à ces quelques mésaventures et par conséquent, il semblerait que l'objectif 2008 soit relativement difficile à atteindre. À cela, il ne faudra pas oublier d'ajouter qu'Android est une plate-forme totalement nouvelle. Conséquence et non des moindres : les développeurs de tout bord ne sont pas encore habitués aux routines de programmation. À titre de comparaison, Apple part avec un avantage non négligeable. En effet, certains développeurs sont déjà familiarisés avec les outils de développement fournis pour l'iPhone (ces derniers présentent des similitudes avec les kits de développement Mac OS). Bien sûr, cette règle s'applique également aux autres acteurs du marché que sont Microsoft et Nokia : ces systèmes sont particulièrement bien maitrisés par les développeurs d'applications mobiles.

Quoi qu'il en soit, une bataille sans merci devrait débuter dans le courant de l'année 2009. La concurrence acharnée que devraient se livrer des protagonistes que sont Apple, Symbian (en cours de rachat par Nokia), Microsoft (Windows Mobile) et Google (Android) laisse augurer le meilleur pour les mobinautes de tous bords !
Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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