Miniaturisation des composants électroniques, développement de capteurs ultrasensibles, amélioration du traitement de l'information pour les systèmes de télécommunications, un nouveau Laboratoire international associé (Lia) va « contribuer à l'émergence de nouveaux concepts et au développement de filières nanotechnologiques originales », explique le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), par le biais d'un communiqué.
Le Lia nanotechnologies et nanosystèmes regroupe une quarantaine de chercheurs français et québécois issus de l'Institut des nanotechnologies de Lyon (CNRS/INSA Lyon/École centrale de Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1), du Laboratoire des technologies de la microélectronique (CNRS/Université Joseph Fourier/Institut National Polytechnique de Grenoble), du Centre d'excellence en génie de l'information de l'Université de Sherbrooke et du Laboratoire de micro-nanofabrication de l'Institut national de la recherche scientifique à Montréal.
Il pourrait, par exemple, contribuer au développement de capteurs ultrasensibles pour la détection de polluants ou pour le diagnostic précoce de maladies telles que les cancers. Mais aussi étudier les matériaux et procédés de production d'énergie à bas coût (solutions photovoltaïques et piles à hydrogène) pour les systèmes embarqués.
Cette codirection franco-québécoise s'appuiera sur un conseil scientifique composé de sept membres représentant les établissements et de trois personnalités scientifiques et industrielles.