Car selon la FSF, l'iPhone fait partie de ces nouveaux téléphones mobiles dotés d'un système interne totalement fermé et d'un manque certain d' « ouverture », notamment via l'exploitation de mesures techniques de protection (MTP ou DRM). L'organisation évoque ainsi 5 raisons qui font que l'iPhone 3G est à éviter, malgré le tapage médiatique qu'il y a eu autour de la sortie de la seconde génération des mobiles à écran tactile d'Apple.
La FSF précise de plus que l'iPhone expose potentiellement « vos coordonnées et données personnelles à votre insu », faisant référence aux soucis d'effacement de la totalité de sa mémoire interne lors de sa revente à des tiers. Il apparaissait en effet que dans le cas de la revente du premier iPhone, il était possible de retrouver SMS ou emails alors que la mémoire interne de l'appareil était censée être effacée.
Pour finir, la FSF déclare que l'iPhone n'est pas la seule option du marché, avec de meilleurs alternatives disponibles sur le marché tout en respectant tous les formats ouverts. C'est le cas notamment du FreeRunner de OpenMoko qui exploite un système GNU/Linux et qui « ne vous espionne pas, joue des formats de musiques ouverts et vous permet d'utiliser des logiciels libres ». Reste à savoir si cela sera suffisant pour dissuader les mobinautes d'investir près de 200 euros dans le nouvel iPhone 3G écoulé à un million d'exemplaires en un seul week-end lors de sa sortie dans 21 pays du monde. D'autant plus qu'il est dores et déjà en rupture de stocks aux Etats-Unis et dans une grande partie de l'Europe (Allemagne, Royaume-Uni et France).