Hubert Falco, le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, a d'ailleurs voulu débattre de ce point avec les trois opérateurs mobiles pour « remédier à cette situation urgente ». Et il s'avère effectivement que la situation reste préoccupante avec « 364 communes oubliées du plan de couverture initial ». Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat précise de plus que les opérateurs « se sont engagés à contribuer à l'effort collectif pour lequel les collectivités et l'Etat étaient déjà mobilisés ».
En attendant que la situation évolue, Hubert Falco réunira une nouvelle fois l'ensemble des acteurs participant à cette suppression des zones blanches pour établir un calendrier de couverture de ces 364 communes. En 2003, ce sont près de 3000 communes, majoritairement rurales, qui ne pouvaient pas accéder à des offres de téléphonie mobile. Christian Estrosi, le ministre délégué à l'aménagement du territoire, demandait quant à lui en mars 2007 que ces zones blanches permettent d'accéder à terme à la fois à des offres data en plus des offres de voix.