Début 2007, le gouvernement annonçait vouloir supprimer dans l'année les près de 1500 « zones blanches », ces zones où il n'existe actuellement aucune couverture GSM. Mais force est de constater qu'un an et demi plus tard, il existe encore de nombreuses communes qui ne peuvent toujours pas utiliser une offre de téléphonie mobile, faute de couverture réseau.
Hubert Falco, le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, a d'ailleurs voulu débattre de ce point avec les trois opérateurs mobiles pour « remédier à cette situation urgente ». Et il s'avère effectivement que la situation reste préoccupante avec « 364 communes oubliées du plan de couverture initial ». Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat précise de plus que les opérateurs « se sont engagés à contribuer à l'effort collectif pour lequel les collectivités et l'Etat étaient déjà mobilisés ».
En attendant que la situation évolue, Hubert Falco réunira une nouvelle fois l'ensemble des acteurs participant à cette suppression des zones blanches pour établir un calendrier de couverture de ces 364 communes. En 2003, ce sont près de 3000 communes, majoritairement rurales, qui ne pouvaient pas accéder à des offres de téléphonie mobile. Christian Estrosi, le ministre délégué à l'aménagement du territoire, demandait quant à lui en mars 2007 que ces zones blanches permettent d'accéder à terme à la fois à des offres data en plus des offres de voix.