Cette technologie permet d'atteindre des débits théoriques de transfert de jusqu'à 28 Mbps en réception et 11 Mbps en émission. Et il n'aura pas fallu attendre très longtemps pour que de premiers industriels testent le « HSPA+ » dans des conditions réelles. L'américain Qualcomm, via sa puce « MDM8200 », a effectivement expérimenté le « HSPA+ » en atteignant des débits réels de 20 Mbps.
La technologie « permet des débits de transfert de données plus élevés, des temps de latence réduits, une plus grande autonomie de batterie et un usage en mode veille amélioré par rapport à la génération actuelle de réseaux mobiles », précise Alex Katouzian, vice-président de la division semi-conducteurs de Qualcomm. A noter que des versions futures du « HSPA+ » devraient permettre d'atteindre des débits en réception de 42 à 84 Mbps, et de 23 Mbps en émission en ayant recours à des techniques plus avancées, notamment grâce à l'usage simultané de plusieurs canaux pour le transfert de données.
Détail intéressant, le « HSPA+ » est compatible avec les versions précédentes du WCDMA et ne nécessite pas de nouvelle bande de fréquences pour son déploiement. A titre de comparaison, la 3G LTE devrait permettre d'atteindre des débits (dans des conditions optimales) de 100 mbps en téléchargement et de 50 mbps en émission de données, le tout avec un temps de latence de 10 ms (5 fois moins que pour le HSDPA). Reste à savoir à terme quels services supplémentaires seront proposés aux mobinautes avec de tels débits.
