Plastic Logic: Oak et Amadeus investissent 50 M$ de plus

Matthieu Dailly
Publié le 05 août 2008 à 11h25
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La bataille pour la dématérialisation du livre s'accélère. Pour preuve, le Britannique Plastic Logic, l'un des leaders du papier électronique, annonce recevoir une nouvelle tranche de capital-risque de 50 millions de dollars (sous forme d'actions) de la part de ses investisseurs historiques, dont Oak Investment Partners et Amadeus Capital Partners. Ce nouveau tour de table porte à près de 200 millions de dollars l'effort d'investissement total consenti à Plastic Logic. Il est supposé prendre en charge l'ouverture de l'usine de Dresde (mi-septembre 2008), la mise en place du bureau central aux États-Unis, l'expansion de l'équipe de direction et la commercialisation de produits électroniques grand public en 2009.

Depuis sa fondation en 2000 par des chercheurs du Laboratoire Cavendish de l'université de Cambridge, Plastic Logic a développé une propriété intellectuelle étendue et approfondie en électronique plastique, essentiellement une technologie de remplacement des semi-conducteurs, applicable à de nombreux marchés. « Au fil du temps, les marchés et les possibilités de l'électronique plastique s'avèreront infinis », explique l'investisseur en technologie Hermann Hauser d'Amadeus Capital. Le déploiement du premier produit de la société résout, entre autres, les problèmes liés à la fabrication d'écrans de plastique souples, minces, modulables, légers et qui offrent une haute qualité d'affichage conjuguée à une faible consommation d'énergie. « Nous approchons d'une étape très importante dans la création du secteur de l'électronique plastique avec l'ouverture de notre usine de Dresde et le lancement imminent de notre premier produit électronique commercial grand public », souligne pour sa part son PDG Richard Archuleta.

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Parmi les diverses variantes technologiques du papier électronique, on compte celles sous forme de papier souple ou de livrel rigide (reader), les enroulables, les rétroéclairées ou encore celles employant l'encre électronique. Ces dernières, dont l'un des principaux représentants est la société américaine E-ink, créée il y a tout juste dix ans au MIT et fournisseur du reader du quotidien économique Les Échos, ont pour avantage de consommer un minimum d'énergie. D'autres sociétés comme Polymervision ou les Japonaises Fujitsu et Bridgestone sont, elles, positionnées sur le marché des écrans flexibles. LG et Philips se sont pour leur part associés afin de mettre au point, via la technologie E-ink, un premier papier électronique flexible couleur au format A4. En France, après le faux départ de Cytale, pionnier français du « eBook », fondé en 1998 et fermé en 2002, c'est Nemoptic qui semble prendre le relais.
Matthieu Dailly
Par Matthieu Dailly

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