Au lendemain de la conférence LinuxWorld, Canonical, l'éditeur d'Ubuntu, a rejoint la Fondation Linux.
Jim Zemlin, président de la fondation explique : « la fondation Linux permet d'aider la croissance de Linux en organisant plusieurs compagnies et organisations afin de promouvoir son écosystème, le protéger et le standardiser ».
C'est Mark Shuttleworth, un milliardaire Sud Africain, qui lança le projet Ubuntu en basant son système sur Debian. Les objectifs de Shuttleworth étaient clairs : proposer une alternative solide à Windows en misant sur l'ergonomie du système d'exploitation. Ubuntu est proposé rapidement aussi bien auprès des utilisateurs que dans les entreprises. L'un des points forts du système réside dans son rythme de développement soutenu. En effet, une nouvelle version est proposée tous les six mois. A l'heure où nous écrivons ces lignes, la dernière mouture d'Ubuntu (8.04 LTS) date du 24 avril dernier.
Matt Zimmerman, directeur technique de Canonical, se ravit de cette alliance:
« La Fondation Linux occupe une fonction critique, non lucrative dans la démocratisation de Linux à travers le monde. Nous avons toujours perçu les valeurs de la Fondation Linux, nous sommes ravis d'en être un membre officiel et de supporter ses objectifs ».
Créée l'année dernière, la Fondation Linux est issue d'une fusion entre le Laboratoire de developpement-open-source (OSLD) et le groupe des Standards Libres (FSG). En tout, plus de 70 organisations siègent à la Fondation afin de consolider les projets de développement et de tracer un avenir pour le système d'exploitation open source. Nous y retrouvons les plus gros constructeurs tels que HP, Futjitsu, IBM ou Intel. Dell, notamment, a signé un accord avec Canonical afin de développer un plateforme optimisée pour les appareils mobiles. Par la suite le constructeur pré-installera Ubuntu sur certaines de ces machines.