Trois jours ! C'est le temps qu'il aura fallu attendre entre la sortie de la dernière mise à jour pour les iPhone et iPod Touch d'Apple et leur piratage. La sécurité des terminaux à écran tactile de la firme à la pomme est encore soumise à rude épreuve. Si il avait fallu attendre une semaine pour pirater leur mise à jour « 2.0.1 », il aura fallu deux fois moins de temps pour la mise à jour « 2.0.2 ».
Un outil nommé « PwnageTool », secondé par un autre programme encore plus simple à prendre en main au nom de « Quickpwn », permet effectivement de mettre à mal leur sécurité. Car officiellement, Apple fournit avec ses dernières mises à jour un accès à l'App Store, le kiosque de téléchargement de programmes, mais cela ne résout pas toutes les problématiques des développeurs indépendants pour iPhone et iPod Touch qui préfèrent utiliser des méthodes de développement plus officieuses.
C'est ainsi qu'une fois « jailbreaké », c'est à dire permettant d'accéder en écriture et en lecture à son système interne, l'iPhone peut faire fonctionner tout programme non signé numériquement par Apple. Des portages d'applications célèbres aux logiciels les plus tendancieux pour le désimlocker, même si aucun programme de ce type n'est disponible à cette heure pour iPhone 3G.
Cela peut également porter préjudice à Apple et ses développeurs affiliés, le piratage de son iPhone permettant désormais assez facilement en passant par les réseaux de peer to peer de télécharger bon nombre d'applications de l'App Store. Et ces dernières ont été également piratées, permettant de les installer en contournant les mesures techniques de protection mises en place par Apple. Plusieurs centaines d'applications, des jeux les plus connus (Crash Bandicoot, Enigmo, Super Monkey Ball) aux applications phare du moment (NetShare, iRSS), sont également disponibles.