Pour faire de ces services et technologies des leviers de croissance et d'emploi, a souligné Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé du développement de l'économie numérique, l'Europe des entreprises et des pouvoirs publics doit : travailler à l'interopérabilité des dispositifs, gagner la confiance du public (protection des données, lutte contre la fraude) et enfin, atteindre une masse critique (tirer bénéfice des économies d'échelle, tabler sur la mutualisation des infrastructures...)
Le secrétaire d'Etat a plus particulièrement mis l'accent sur le très haut débit fixe (fibre optique), « facteur structurant et facteur d'attractivité des territoires ». M. Besson a ajouté que « les pouvoirs publics doivent encourager les opérateurs à investir », car, à l'heure des premiers déploiements, l'Europe, avec 1,2 million de connectés à très haut débit, reste en retard par rapport aux Etats-Unis (2 millions d'abonnés) et, surtout, au Japon (11 millions).
Selon Eric Besson, les principaux défis à régler concernent : la régulation, la définition de modèles économiques pour les zones peu denses, le partage et la mutualisation des dessertes internes pour absorber les coûts énormes du génie civil et, enfin, l'échange de bonnes pratiques entre Etats membres. Il s'agit, enfin, de concrétiser l'initiative i2010, à savoir : créer un véritable espace européen de l'information, investir dans la recherche et les TIC, promouvoir l'inclusion.
