Ce dernier ne travaille pas uniquement sur les GPS autonomes de la marque via ses gammes « ONE » et « GO » et préfère anticiper plutôt sur les prochaines innovations liées au domaine de la navigation GPS encore plus grand public. A commencer par les systèmes GPS que l'on appelle de première monte, c'est à dire intégrés de base dans le véhicule, empêchant son extraction pour l'utiliser dans une autre automobile mais diminuant ainsi fortement les risques de vol ou dégradation de l'appareil.
TomTom a d'ailleurs déjà collaboré dans ce sens avec « Fujitsu-TEN » pour lancer le « Eclipse AVN2210p », un terminal hybride intégré dans une automobile mais possédant un mode d'extraction pour emmener le GPS autonome avec soi en mode piéton. Une sorte d'auto-radio de la navigation GPS en quelque sorte. Mais cette fois, le néerlandais vient d'officialiser la signature d'un partenariat encore plus ambitieux avec le constructeur automobile français Renault.
Dès le premier semestre 2009, Renault va lancer une nouvelle gamme de véhicules qui disposeront en standard d'un système de navigation intégré. Il sera inutile alors d'acheter en plus un GPS autonome pour retrouver un mode de navigation évolué alliant graphismes en trois dimensions et fonctions évoluées (trafic, météo, kit main libre, réseau social). Dernier détail, et non des moindres, pour démocratiser leur offre, Renault et TomTom ont décidé de casser les prix en proposant ce système de navigation intégré à environ 500 euros, alors qu'il fallait tabler jusque là sur une somme de 1000 à près de 3000 euros suivant les modèles pour disposer d'une solution équivalente.
« Renault s'associe aujourd'hui avec TomTom, pour fournir un système de navigation totalement intégré et actualisé, pour la somme d'environ 500 euros. Grâce à cette initiative, les clients de Renault trouveront encore plus de valeur ajoutée dans nos futurs produits », a souligné Patrick Pelata, DGA de Renault. Interrogée par Mobinaute.com, Corinne Vigreux, la PDGère de la société, nous confiait en avril 2007 que « ce marché nécessite de prendre du temps pour concevoir des terminaux pertinents et adaptés à la demande des consommateurs et des constructeurs automobiles ». Cette dernière voulait lancer à cette date de premiers produits intégrés aux automobiles aux environs des années 2010-2012. A croire qu'il a fallu accélérer la cadence pour éviter de perdre des parts de marché face au numéro un mondial de la navigation GPS, Garmin, toujours étrangement absent de ce marché.
