C'est en 2004 que les Etats-Unis et l'Europe se sont mis d'accord pour rendre interopérable leurs deux systèmes de positionnement par satellites respectifs, à savoir GPS et Galileo. L'objectif est de permettre à terme d'utiliser les récepteurs GPS traditionnels pour capter les prochains signaux Galileo, et inversement.
Quatre ans après cet accord, une nouvelle session plénière sur la question qui s'est tenue récemment a confirmé cet état par des représentants des Etats-Unis et de l'Europe. Les deux parties ont réaffirmé leur accord de coopération pour collaborer à l'ouverture de leurs systèmes de positionnement par satellites. Les USA continueront de développer pour leur part le système GPS pour fournir des indications de temps, de navigation et de position pour les civils et les militaires, le tout en plus de services spécifiques qui resteront gratuits.
Galileo proposera pour sa part des services gratuits et payants, notamment d'aide à la personne, commerciaux ou régulés par les différents états ayant pris part au projet. Le groupe de travail chargé de la compatibilité et de l'interopérabilité des systèmes continue donc d'avancer sur ce projet en fournissant un signal de positionnement plus précis pour les civils.
Il s'agira des signaux « L1C » concernant la technologie GPS et les signaux « E1 Open Service » concernant Galileo. Les prochains « récepteurs satellites » pourront ainsi capter à la fois les signaux GPS et/ou Galileo. L'objectif de ce groupe de travail est également discuter de l'avenir des technologies EGNOS et WAAS exploitant les systèmes GPS américains. Ces technologies permettent de compléter le système GPS en le rendant pour certaines activités plus précis (aviation, ...).