Epargné par la crise financière et économique, Microsoft pense néanmoins à ses clients. L'éditeur a en effet profité de la venue à Paris de Stephen Elop, nouveau président de sa division Business (Office, Sharepoint, Dynamics...) pour rappeler à quel point les technologies de l'information sont un facteur de compétitivité pour les entreprises.
« Nous traversons une période de crise mais également de formidables opportunités avec l'introduction de nouvelles solutions technologiques comme la virtualisation, la collaboration ou l'hébergement d'applications » a expliqué Stephen Elop.
Plus que jamais convaincu de la pertinence de son modèle « S+S » combinant logiciels ET services, Microsoft est ainsi revenu sur les précédentes annonces de la PDC : succès de Sharepoint et de la suite de communications unifiées, ambitions d'Excel dans le décisionnel, futures versions d'Office et de Windows sans oublier l'introduction de Windows Azur, un environnement pour la programmation en nuage (cloud computing).
« Nos activités grand public comme Messenger nous ont permis de prendre de l'avance dans la gestion à grande échelle d'applications internet. A Chicago, Dublin et bientôt Amsterdam, nous mettons en place d'immenses centres de données dont la puissance de calcul sera mise aux services de nos applications et de celles de nos partenaires » indique Marc Jalabert, en charge de la Division BMO (Business & Marketing Organization) chez Microsoft France.
Evoluant dans un environnement concurrentiel complexe (IBM, Oracle, SAP et désormais Cisco, Google, Yahoo voire Amazon..) où les partenaires d'hier peuvent devenir les concurrents de demain, l'éditeur affiche néanmoins sa sérénité.
« Notre priorité n'est pas de maximiser nos revenus mais d'aider nos clients à s'approprier toutes ces technologies dont le coût total de possession (TCO) est de 10 à 20% inférieur à ce qu'elles coûtent actuellement » affirme Stephen Elop.
Selon le patron de la division business de Microsoft, l'une des plus grandes banques des Etats-Unis serait d'ailleurs en train de migrer d'IBM LotusNotes aux solutions Microsoft Exchange en mode hébergé, non seulement pour réaliser des économies mais également pour libérer du temps pour ses propres informaticiens, occupés à gérer les nombreuses fusions acquisition que traverse actuellement le secteur bancaire.
Bref, Microsoft fait une fois de plus la démonstration de son agilité. Une qualité dont devrons également faire preuve les 600 000 partenaires de son écosystème, obligés à leur tour de s'adapter à la nouvelle offre technologique du géant de Redmond.