D'après Bill Gates, la crise actuelle pourrait durer deux à trois ans et freiner l'aide en matière de santé et d'éducation à destination des pays pauvres, ce qui aurait des conséquences dramatiques pour ces pays et pour le monde. « Nous sommes préoccupés : certains gouvernements des pays riches pourraient réduire les montants, voire même bloquer les budgets consacrés à ces questions », a déclaré Gates mercredi, à l'occasion d'un déplacement en Inde. Avant d'insister : le développement doit rester « une priorité globale ».
Tout en admettant que le challenge soit plus difficile à relever en période de crise économique, Gates veut rester optimiste. L'entrepreneur estime que le changement à la présidence des Etats-Unis et l'intérêt marqué du nouvel élu, Obama, pour les défis mondiaux, notamment dans le domaine de la santé, sont porteurs d'espoir.
