Face à ce processus, les syndicats affichent un grand scepticisme, notamment Jean-Marc Vinauger, un représentant de Sud Education, qui perçoit cette surveillance comme un outil visant à enrayer les manifestations. Le Figaro.fr rapporte les réactions du gouvernement : « Il n'y a pourtant là rien de nouveau, tous les grands ministères - le Travail, la Défense, etc - ont une telle « veille ». Nous évoluons avec les medias: comme les blogs, tchats et autres forums prennent de plus en plus de place, nous les suivons de plus en plus. ».
S'il est louable de voir le gouvernement adopter les nouvelles technologies pour dessiner le monde éducatif de demain, la veille pourrait très vite de transformer en surveillance et les questions de liberté individuelle et de la liberté d'expression sur un forum public deviennent alors inévitables.