La scène pirate internationale également connue sous le nom de « Warez », a été touchée par une vaste opération policière. Ainsi, les polices d'une douzaine de pays ont procédé à la saisie de contenus piratés et à l'arrestation de plusieurs pirates. Selon les sources judiciaires, ces pirates auraient déjà provoqué un manque à gagner de 50 millions de dollars pour l'industrie du logiciel, du cinéma, de la musique et du jeu vidéo.
Les enquêteurs auraient procédé, à travers le monde, à 90 perquisitions pour démanteler ces groupes composés d'informaticiens aux compétences pointues. Les 22 groupes concernés seraient notamment responsables de la diffusion sur Interrnet, via les réseaux P2P, de films comme « Star Wars Episode III : La revanche des Siths », ou de logiciel comme Photoshop CS2 et des centaines d'autres titres connus. Quatre personnes ont été arrêtées aux Etats-Unis et trois autres aux Pays-Bas. Tandis que des machines ont été saisies en France, Australie, Israël, Allemagne, Corée du Sud, Norvège, Suède, Russie, Pologne, Hongrie, au Danemark et au Canada.
Jugés responsables de 95% de la diffusion pirate des contenus protégés, les groupes pirates Warez se chargent « pour le plaisir et pour le défi » de faire sauter les différentes protections numériques que l'on peut trouver notamment sur certains jeux et CD de musique, avant de diffuser ces contenus sur le réseau des réseaux, parfois avant même que ces films, logiciels, jeux se retrouvent dans le commerce. Les autorités espèrent que ce nouveau coup de filet permettra de ralentir un peu plus la diffusion des contenus piratés sur Internet.