Alors que le Radeon X800 GT commence à être distribué, on apprend aujourd'hui auprès de nos sources taiwanaises que cette dénomination est un brin trop vague. Officiellement, le Radeon X800 GT est basé sur une puce R480, la même qui équipe les Radeon X850 donc, avec seulement huit pixel pipelines. Au-delà de la confusion sur l'interface mémoire (certains constructeurs proposent déjà des modèles 128 ou 256 bits) ou du type même de la mémoire employée (DDR1, DDR3 et même DDR2 pour certains), c'est la puce graphique retenue qui semble différer d'un constructeur à l'autre.
Pour ATI, le X800 GT est normalement basé sur le R480 gravé en 0,13 µ et dont le rendement pour son usage initial, à savoir 12 ou 16 pixels pipelines, n'est pas excellent d'autant qu'ATI ne garde que les puces qui montent facilement en fréquence. Transformer en X800 GT les R480 qui ne répondent pas à ces critères est donc un bon moyen pour ATI de recycler ses « déchets » d'autant que la production en 0,13 µ est mieux maîtrisée et amortie qu'en 0,11 µ.
Problème, certains constructeurs de Cartes Graphiques pourraient ne pas avoir assez de R480 en stock et donc se rabattre sur des R430 ou R423. Si ces puces disposent bien des mêmes caractéristiques primordiales, leur gravure n'est pas identique (0,11 µ pour le R430, 0,13 µ pour le R480) et leur propension à l'overclocking diffère assez sensiblement. On se souvient que ce qui a notamment motivé la création du R480, était de monter plus facilement en fréquence qu'avec le R423. Du coup les propensions à l'overclocking ou à la réactivation des pipes risquent d'être fortement différentes d'un modèle à l'autre... Reste que dans tous les cas de figure ATI n'est pas le seul à utiliser plusieurs chips différents sous une même dénomination commerciale, NVIDIA le faisant également pour ses GeForce 6800 ou 6800 LE notamment.