Le capteur CMOS du Cyber-Shot DSC-R1 est remarquable par sa taille. Avec des dimensions de 21,5 x 14,4 mm, il est 2,4 fois plus large et 2,2 fois plus haut qu'un classique capteur CCD de 2/3''. L'avantage d'un capteur de grande taille est de disposer de larges photosites, plus réceptifs à la lumière, et d'être moins sensible au bruit (ces pixels de couleur parasites qui envahissent l'image lorsque l'on monte en sensibilité). Le DSC-R1 peut ainsi monter jusqu'à 3 200 ISO, sensibilité rarement (jamais ?) proposée sur un appareil de type bridge.
L'intégration d'un capteur de cette taille a rendu le Cyber-Shot DSC-R1 plutôt volumineux (près d'un kilo). Voici ses autres caractéristiques :
- Objectif équivalent à un 24 - 120 mm f/2,8 - f/4,8
- Formats Raw et JPEG
- Viseur électronique de 235 000 pixels
- Ecran arrière orientable de 2''
- Batterie Ion Lithium d'une capacité de 500 images par charge
- Enregistrement sur cartes Memory Stick Pro media, Microdrive et CompactFlash Type I et II (c'est là un vrai bon point).
139 x 168 x 97 mm pour 995 g
Le Cyber-Shot DSC-R1 devrait être disponible vers la mi-novembre et proposé au prix d'environ 1 000 $.
En juillet dernier, Sony et Konica Minolta ont annoncé leur alliance pour proposer un reflex pour l'été prochain ; Sony n'en propose pas à l'heure actuelle, et la gamme KM comprend seulement deux appareils : le D7D, version numérique du célèbre Dynax 7, et le D5D, son petit frère tout nouvellement proposé. Au vu de ce que propose le DSC-R1 et de ce dont est capable Konica Minolta (notamment au niveau stabilisation du capteur), on peut attendre de très heureux résultats de cette collaboration. Les deux constructeurs ont ainsi toutes les cartes en main pour nous proposer des bridges « de rêve » avec capteur APS-C stabilisé et une plage focale allant jusqu'au 400 mm. Le feront-ils ?