Il n'aura fallu attendre que quelques heures entre la sortie de la nouvelle mise à jour logicielle des iPhone et iPod Touch et leur piratage. Dans le jeu du chat et la souris qui oppose Apple à une horde de développeurs indépendants, ce sont ces derniers qui ont repris, en partie, la main.
En effet, la mise à jour « 2.2 » des terminaux à écran tactile d'Apple est disponible depuis vendredi dernier en téléchargement et son piratage a été effectué quelques heures plus tard. Différents outils nommés « QuickPwn » et « PwnageTool » se proposent même d'effectuer cette opération en un clic ou presque. Déjouant les nouveaux processus de sécurité mis en place par Apple, ils permettent d'accéder en lecture et en écriture à leur système interne via un processus dit de « jailbreak ».
Mais là où Apple garde toujours une longueur d'avance sur ces « hackers », c'est au niveau du processus de simlockage de l'iPhone 3G toujours inviolé à cette heure. Cela signifie que si il est possible d'installer des applications tierces non signées numériquement par Apple, il ne sera toujours pas possible de manière logicielle de l'exploiter avec l'opérateur mobile de son choix. La « Dev Team », une équipe de développeurs ayant comme but d'y arriver un jour, précise d'ailleurs qu'il ne devrait être possible d'effectuer une telle action que depuis un iPhone 3G doté d'une mise à jour plus ancienne (2.1).