C'est le 5 novembre 2007 que Google a créé l'Open Handset Alliance, un consortium composé d'une trentaine d'acteurs du monde des télécoms chargé de promouvoir son système d'exploitation mobile, Android.
Et près de deux mois après la commercialisation du premier smartphone Android du marché, le T-Mobile G1, permettant à tous de le tester via une offre commerciale complète, ce sont pas moins de 14 membres qui ont décidé de faire également partie de cette alliance. Et une fois n'est pas coutume, aucun des 47 acteurs que compte désormais cette alliance n'est français.
Concernant les nouveaux membres de l'Open Handset Alliance, il est possible de citer les constructeurs de mobiles Asus, Garmin, Toshiba, Huawei et Sony Ericsson ou encore les opérateurs mobiles Vodafone et Softbank Mobile (Japon). Pour le reste, il s'agit de fabricants de semi-conducteurs ou de puces mobiles (AKM, ARM, Atheros, Ericsson), d'éditeurs de logiciels (Omron - langage universel et manipulation d'images -) et de sociétés tierces (Borqs - plateforme de services pour opérateurs mobiles -, Teleca - solutions de communications mobiles -).
« Les nouveaux membres vont déployer des terminaux compatibles Android, contribuer de manière significative au code du projet open-source Android ou supporter l'écosystème de produits et de services qui va accélérer la démocratisation des terminaux à base Android », précise Google dans un communiqué de presse. « Travailler avec des plateformes mobiles émergentes pour smartphone est critique pour nous pour délivrer une meilleure expérience utilisateur et accélérer la mise au point rapide de nouveaux produits et services », a ajouté pour sa part Frank H Rovekamp, le directeur marketing de Vodafone, qui prépare la sortie en début d'année prochaine de son premier smartphone Android qui sera commercialisé également chez SFR en France.
L'inscription à cette alliance est gratuite, tout comme l'utilisation du système d'exploitation mobile open-source de Google. Ce n'est pas le cas des systèmes mobiles concurrents d'autres marques (Windows Mobile de Microsoft, Symbian S60/UIQ) même si Nokia a récemment fait un pas en avant dans le monde des OS mobiles open-source et gratuits en rachetant la société britannique Symbian et annonçant la Symbian Foundation.