John Vassallo, conseiller de Microsoft pour les affaires européennes, a néanmoins indiqué qu'ils iraient jusqu'à six mois quand les autres le feront, arguant auprès de l'AFP qu'avec seulement 2% de part de marché en Europe, les effets seraient limités s'ils étaient les seuls à changer de comportement.
Ces données personnelles, regroupant notamment les habitudes et les recherches récurrentes des internautes, permettent en effet aux éditeurs de services en ligne et de moteurs de recherche d'améliorer les résultats amis aussi (et surtout) de cibler leurs publicités et d'attirer les annonceurs. Google avait fait un premier pas au mois de septembre en abaissant la durée de conservation de ces données à 9 mois, contre 18 mois auparavant, expliquant que celles-ci permettaient, entre autres, d'assurer la sécurité des utilisateurs (en détectant les auteurs de phishing et d'autres fraudes par exemple). Yahoo, jusqu'à présent muet au sujet de ces recommandations européennes, conserverait quant à lui ces données 13 mois.