L'idée est une fois encore d'utiliser ladite carte SIM pour ses fonctions d'identification et de sécurité mais avec davantage de mémoire disponible pour stocker applications ou services mobiles. « Certes, le téléphone mobile vous permet déjà de stocker des données, mais sa durée de vie de deux ans rivalise difficilement avec les 4 ou 5 années de la carte. Cette dernière présente notamment une sécurité renforcée par rapport à celle de votre téléphone (un atout majeur lorsqu'on songe à héberger des données bancaires) », précise Orange France.
De quoi anticiper sur les usages de demain en matière de téléphonie mobile ? Surtout en attendant le lancement commercial des solutions de paiements mobiles sans contact via la technologie NFC. D'où l'intérêt de disposer de plus de capacité de mémoire, la carte « SIM 2.0 » pouvant gérer une mémoire de 1 Go. « Cet espace peut être directement intégré dans la carte à l'aide de la mémoire flash, soit simulé par la carte SIM grâce à l'utilisation de supports de stockage accessibles via le mobile (mémoire du téléphone, carte flash, stockage distant à travers le réseau) », ajoute l'équipe de dream Orange.
Autres avantages de cette carte « SIM 2.0 », la vitesse d'accès à ses données internes via la norme « USB inter-Chip Full Speed » et la possibilité de la rendre multi tâche pour exploiter simultanément plusieurs de ses données. Enfin, la carte SIM de nouvelle génération sera dotée d'une adresse IP personnelle pour pouvoir l'interroger à distance. « Elle dispose donc d'un portail à part entière permettant à l'utilisateur, via le navigateur web de son mobile, de sélectionner les applications hébergées sur la SIM, gérer ses données », précise enfin Orange. Reste à savoir quand de telles cartes SIM seront mises sur le marché, à qui elles seront destinées et quels seront les terminaux qui pourront l'exploiter.