Gary McKinnon, aussi connu sous le nom de Solo et surnommé par les autorités militaires américaines comme le hacker le plus dangereux du cyber-espace, pourrait finalement ne pas être extradé vers les Etats-Unis. Cet anglais de 42 ans a été accusé d'avoir piraté 97 ordinateurs du Pentagone, de la NASA et du département de la Défense des Etats-Unis. Les dommages causés s'éleveraient à 900 000 dollars. Par ailleurs, Solo a rendu inopérant plusieurs équipements militaires peu de temps après les attaques du 11 septembre 2001.
Si Mark Summers, un porte-parole du gouvernement américain, affirmait que ses actions ont été « intentionnelles et calculées pour provoquer le gouvernement américain par intimidation et répression », Gary McKinnon expliqua simplement qu'il recherchait une preuve de l'existence d'une vie extra-terrestre.
Lorsque la procédure d'extradition fut initiée, le pirate tenta d'enrailler le processus et affirma que ses médecins lui avait diagnostiqué le syndrome de Asperger. Malgré le soutien de la Société Nationale des Autistes (NSA), la demande fut cependant rejetée.
Aujourd'hui, The Guardian révèle que le service britannique en charge des procédures d'extradition (Crown Prosecution Service) pourrait accepter une requête envoyée par les avocats de Gary McKinnon. Dans cette déposition, le hacker plaide coupable d'avoir enfreint la loi nationale encadrant les usages informatiques (Misuse of Computers Act). Si cette requête est acceptée, Gary McKinnon sera donc puni sur le territoire britannique et l'extradition vers la cour de Virgine serait probablement suspendue.