1/ IBM (International Business Machines) : 4186
2/ Samsung Electronics : 3515
3/ Canon : 2114
4/ Microsoft : 2030
5/ Intel : 1776
6/ Matsushita (actuel Panasonic) : 1745
7/ Toshiba : 1609
8/ Fujitsu : 1494
9/ Sony : 1485
10/ HP (Hewlett Packard) : 1424
On remarque que le siège social de 4 de ces sociétés est installé aux Etats-Unis (IBM, Microsoft, Intel, HP), 1 en Corée (Samsung) et 5 au Japon (Canon, Matsushita, Toshiba, Fujitsu, Sony).
Un brevet, rappelons-le, est un titre de propriété qui donne à son détenteur un droit exclusif sur un ou des territoires (ici, les Etats-Unis). Il revient au détenteur de décider s'il accorde à d'autres une licence d'exploitation. Cette opération peut se révéler très rentable pour le propriétaire du/des brevet(s). Dans certains cas, les brevets peuvent apparaître comme des freins à l'innovation (on se souvient des débats en Europe sur l'éventuelle brevetabilité du logiciel), voire comme un outil destiné à imposer un monopole au détriment de l'intérêt général (le spécialiste américain des biotechnologies végétales, Monsanto, fait face à de nombreuses critiques).
Big Blue, pour sa part, est une énorme « machine » qui depuis 16 années consécutives se voit délivrer le plus grand nombre de brevets aux Etats-Unis. La société, capable d'innover dans des domaines variés comme les technologies vertes (Green IT), les applications en ligne et l'écosystème du logiciel libre et open source, peut se gripper. Tout en continuant « à protéger sa propriété intellectuelle », IBM déclare vouloir « augmenter de 50% le nombre d'inventions techniques publiées chaque année au lieu de les protéger par un brevet, de manière à atteindre plus de 3000 publications (et) de mettre ces inventions à disposition de tous gratuitement ».